Après avoir visionné un documentaire pédagogique présentant, par de grands architectes, les logiques de développement de plusieurs villes du monde telles que Londres, Brasilia, Shanghaï..., les élèves ont eu à dessiner une ville imaginaire mais réaliste, vue en plan et faisant appel à la géométrie, en noir blanc.
Ils devaient accompagner leur dessin d’un texte décrivant les grandes idées qui dirigeaient leur projet.
À la vue des dessins, on ne peut manquer de constater la réussite et la différenciation des typologies urbaines, parfois souvenir d’une ville comme pour Fort de France (Tanis Hébert), ou mémoire géographique d’un type de paysage classique de certaines campagnes marquées par les traces de la féodalité sur le territoire par les séparations entre châtelain et peuple de la ville (Islaure Hervé). Mais le plus souvent, il s’est agit de véritables projets inventés re visitant la ville sous des modalités extrêmement diverses et toutes justifiées. Parfois, le texte est même plus parlant que le dessin, lorsque le parti pris est radical ou d’un concept auto suffisant.
Enfin, c’est plutôt la structure même de l’imaginaire, la manière de penser l’espace et la vie, soit très ouverte, fluide, mobile, ou au contraire protégée, construite, agglutinée, foisonnante, ou au contraire extrêmement épurée, voire prosaïquement géométrique, fonctionnelle à outrance,... ou bien finalement en recherche d’un nouveau mode de vie sur terre repensant les consommations d’énergies. Bref, de multiples façons d’envisager le possible et le bonheur de la vie ensemble. Prometteur...