Après le projet de logo, dont une proposition va être choisie au Conseil d’Administration pour être le nouveau logo du collège pour les années à venir http://www.clg-eluard-chatillon.ac-versailles.fr/spip.php?article1504,

Après la création d’une ligne de vêtements pensée comme alternative à la mode jetable produite à des dizaines de milliers de kilomètres, par le fait qu’elle soit en un matériau qui vit une renaissance, la viscose à partir de pulpe de bois. Cette matière, qui a fait l’objet de grands progrès technologiques https://www.echirolles.fr/culture-sports-loisirs/expos-et-musees/musee-de-la-viscose , consomme à produire 60 fois moins d’eau que le coton et émet à la production 15 fois moins de gaz carbonique que le synthétique http://www.clg-eluard-chatillon.ac-versailles.fr/spip.php?article1522,

Cette fois, c’est la question du jardin verger partagé qui fait l’objet d’un travail artistique.

2. Objectif de formation des élèves à l’autonomie, à la citoyenneté et aux enjeux contemporains

Éducation à l’écologie et au développement durable, le projet permet à chacun, par l’expérimentation, la création et la concertation, d’envisager et pratiquer concrètement une transformation de son environnement d’une manière responsable, en replaçant son action individuelle dans un contexte d’ensemble à l’échelle internationale.

3. Filiation et liens internationaux et nationaux du projet

Projet placé dans la filiation de Incredible edible Todmorden en Grande Bretagne https://www.youtube.com/watch?v=KGwrcVWI6bw Site français : http://lesincroyablescomestibles.fr/ Les Incroyables Comestibles est un mouvement mondial d’innovation sociale, lancé en 2008, par un groupe citoyen de Todmorden en Grande Bretagne.

L’objectif vise à créer une abondance gratuite de nourriture à partager pour tous, dans une démarche d’autonomie alimentaire locale, saine, durable, engagée et inclusive. Le projet peut permettre aussi d’échanger avec l’Espagne où existe aussi les incroyables comestibles http://lesincroyablescomestibles.fr/europe/espagne/ .

Le projet de jardin verger dessiné se propose d’établir, au fur et à mesure de la progression du jardin du collège, des échanges de courriels informatifs avec les réseaux internationaux en français ou en langues étrangères :

Incredible edible https://www.incredibleedible.org.uk
Villes en transition https://www.entransition.fr/
Mouvement Colibris : https://www.colibris-lemouvement.org
La Ferme du Bec : https://www.fermedubec.com/
École et nature http://reseauecoleetnature.org/ , partenaire du Ministère de l’Éducation Nationale
Vergers urbains : http://vergersurbains.org/
Veni verdi https://www.veniverdi.fr/
l’association Kokopelli https://kokopelli-semences.fr/fr
Parisculteurs : http://www.parisculteurs.paris/fr/sites/parisculteurs-saison-2/
biodiville : http://www.biodiville.org/r/9/presentation/

Une coopération inter établissement pourrait voir le jour avec, au sein de l’académie de Versailles, le potager du roi http://www.potager-du-roi.fr/site/potager/index.htm et l’École Nationale Supérieure du Paysage à Versailles http://www.ecole-paysage.fr/site/ensp_fr/index.htm .

ou bien Geographiesofchange http://www.geographiesofchange.net/ fondé par Cittadellarte-fondazione Pistoletto. Le projet continuera les contacts initiés en 2018-2019 avec Cittadellarte-fondazione Pistoletto http://www.cittadellarte.it/

Une coopération avec AgroParisTech Paris http://www2.agroparistech.fr est envisagée, des contacts sont en cours.

4. Références culturelles et artistiques du projet

Des références en arts plastiques serviront à alimenter la réflexion des élèves sur les enjeux artistiques contemporains du projet :
« Capital agricole, chantiers pour une ville cultivée » exposition au Pavillon de l’Arsenal, Paris, jusqu’au 27 janvier 2019. http://www.pavillon-arsenal.com/fr/expositions/10992-capital-agricole.html
Cittadellarte-fondazione Pistoletto http://www.cittadellarte.it/ , troisème paradis https://www.fondation-entreprise-ricard.com/Conferences/view/203-michelangelo-pistoletto-le-troisieme-paradis , Let-eat-bi http://www.cittadellarte.it/let-eat-bi
Joseph Beuys « Difesa della natura, 1972-1985 » https://www.itinerarinellarte.it/it/eventi/difesa-della-natura-1972-1985-omaggio-a-joseph-beuys-0930
« Les glaneurs et la glaneuse » d’Agnès Varda (2000) https://www.telerama.fr/cinema/films/les-glaneurs-et-la-glaneuse,51079.php
The Land Foundation https://www.thelandfoundation.org/

5. Public du projet

Travail initié en 2018-2019 avec 300 élèves de 5° et 4° à partir du visionnage du film documentaire « Demain » https://www.demain-lefilm.com/ https://www.demain-lefilm.com/enseignants
« Et si montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de résoudre les crises écologiques, économiques et sociales, que traversent nos pays ? Suite à la publication d’une étude qui annonce la possible disparition d’une partie de l’humanité d’ici 2100, Cyril Dion et Mélanie Laurent partent avec une équipe de quatre personnes enquêter dans dix pays pour comprendre ce qui pourrait provoquer cette catastrophe et surtout comment l’éviter. Durant leur voyage, ils rencontrent les pionniers qui réinventent l’agriculture, l’énergie, l’économie, la démocratie et l’éducation. En mettant bout à bout ces initiatives positives et concrètes qui fonctionnent déjà, ils commencent à voir émerger ce que pourrait être le monde de demain… » (extrait de la présentation officielle du film)

Par la suite, le projet donnera lieu à une extension à tous les niveaux des classes de la sixième à la troisième, au total plus de six cent élèves, avec les personnels qui seront participants.
Des élèves ont déjà émis l’idée d’organiser un club jardin auquel pourraient prendre part tout élève, les plus expérimentés transmettant aux plus jeunes les qualifications acquises à partir d’observations, de retours d’expérience, de techniques, de sciences et de transmission.

Les parents d’élèves et plus largement le territoire, la presse, seront informés et invités à mieux connaître le projet tout au long de la progression de celui-ci.

6. Contexte du projet

Les enjeux planétaires du réchauffement climatique et de la perte de biodiversité, de la « malbouffe au nord, et de la famine au sud » , de la perte d’autonomie alimentaires et de souveraineté des populations, théorisées depuis les années soixante dix par de nombreux scientifiques, mais aussi de penseurs et acteurs visionnaires tels que Edgard Morin, Pierre Rabhi, Michelangelo Pistoletto, mais aussi l’ancien ministre de l’environnement Nicolas Hulot, nous incitent, en tant que pédagogues, à créer pour les générations d’élèves accueillis au collège, des lieux de partage de ces questions planétaires qui concernent d’urgence tout un chacun.
L’enseignement au niveau collège gagnerait à se doter d’un point de mise en commun d’énergies autour du vivant, de l’humain, du sensible, de la biodiversité et de la terre. L’idée est de connecter les savoirs diversifiées autour de la question de la connaissance et la préservation de l’humain et la protection de la vie sur la terre.

Espace sans attribution de fonctionnalité au collège Paul-Éluard de Châtillon, transformable en jardin avec des bacs en bois. 300 m2 environ.

La cour, actuellement sans un seul arbre, pourrait être intégrée au projet de plantation du jardin verger partagé pour y accueillir des arbres qui limiteront l’effet de réverbération de la chaleur sur la cour et la façade plein sud. Les cinq arbres planté inutilement autour de l’œuvre de 1% de l’artiste Piotr Kowalski, pourraient être déplantés, recépés (taillés presque à ras), et plantés dans des bacs en bois au milieu de la cour. Ils procureront de l’ombrage aux élèves ainsi que des feuilles mortes utiles pour le jardin.

7. Idée générale pour le collège Paul-Éluard

Doter le collège d’une création artistique sous la forme d’un espace de verger partagé dessiné , avec des fruits produits, qui seraient mûrs lorsque les élèves sont au collège (pommes, coings et poires de variétés anciennes, kiwis, raisins de toutes variétés à l’automne (uva fragola, muscat, chasselas), et groseille, cassis, cerise de différentes variétés précoces au printemps, mûres sans épines). Cette surface goudronnée sans affectation, ses matériaux – grillages – peuvent devenir des treilles très élégantes, décoratives, vivantes et rafraîchissantes, le long desquelles les élèves et les personnels, les visiteurs passeront et ... "grapilleront".

Ce projet aura été dessiné au préalable pour fonder le jardin verger sur une dimenssion visuelle, esthétique et conceptuelle, accueillant les diverses pratiques qui se développeront par la suite.

Ce lieu de pédagogie pratique en permaculture et de « démopraxis » (Michelangelo Pistoletto, "Impliquons-nous, dialogue pour le siècle", avec le philosophe Edgard Morin, Acte sud) participative, deviendra un espace de ressourcement, esthétique, éducatif à l’environnement, et particulièrement à la micro biologie des sols, au compostage, à la taille et la cueillette, aux saisons, à la récupération d’eau.

Les enfants pourront planter eux-même les arbres, les arbustes, les plantes et faire les semis qui pourront être parrainés par eux, offerts par des familles ou subventionnés. etc. Les élèves pourront consommer les fruits et légumes produits.

Pour exemple, à Todmorden, sur une surface de 300 m2, il est produit annuellement 500 kg de légumes et fruits frais sans engrais chimiques ni pesticides. On peut espérer avec des surfaces supérieures mais moins de disponibilité, produire au moins quelques dizaines de kilos de fruits et légumes de qualité gustative, sains, et sans pollution.

Un tel projet, réduisant la part du goudron et du béton dans notre environnement de travail pour des raisons climatiques, esthétiques, et de santé publique, pourra être un lieu éducatif, et pourra avoir un écho positif auprès des parents, des habitants, des élus et dans la presse.

• Cela répond à l’ambition de la mairie de Châtillon https://ville-chatillon.fr/au-quotidien/cadre-de-vie/leco-responsabilite

• C’est favorable à une implication et à l’intérêt de tous les acteurs de l’établissement, et à haute valeur éducative pour les élèves. C’est par ce projet que pourra se développer pleinement une véritable éducation à l’environnement et au développement durable, conforme aux préconisations du Ministère de l’écologie et du Développement durable https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/leducation-lenvironnement-et-au-developpement-durable .

Ce projet participera également à créer un ilot de fraîcheur au cœur du collège, car 300 m2 environ de surface qui passeront du goudron chauffé directement par le soleil à une couverture végétale même partielle aura des répercussions sur le micro climat alentour, dans les classes, mais aussi dans les représentations et dans le psychisme, les relations entre les personnes.

D’après les études climatiques récentes
https://www.notre-planete.info/terre/climatologie_meteo/changement-climatique-donnees.php
, les années à venir vont voir se multiplier les épisodes de canicule, dès le mois de juin (comme en 2003), et jusqu’en septembre. Il est recommandé de prévoir des espaces végétalisés pour atténuer les effets des canicules et éviter les ilots de chaleur
http://collectivitesviables.org/articles/ilots-de-chaleur-urbains.aspx .

Ce projet donne donc une identité au collège en réponse aux questions d’avenir et une invitation à la responsabilité de tous, chacun à son échelle, dans les enjeux environnementaux.

Il sera proposé aux élèves, après le dessin de propositions de mises en place, en arts plastiques et SVT, de créer un club jardin sur tous les niveaux, qui apprenne à veiller sur le bon développement des arbres, arbustes, plantes et semences, compostage, fabrication et pose de nichoirs, fours solaires, stockage d’eau, petite(s) éolienne(s).

Un partenariat est amorcé avec le lycée du bois Jean Monnet de Montrouge, pour sa dernière année en 2019-2020 pour la fabrication des bacs et bancs en bois. Une autre collaboration se prépare avec le collège Collège Romain-Roland de Bagneux, dont la directrice, Madame Fonfride directrice de la Segpa ateliers espace rural environnement, est d’accord avec le projet à 200 %. L’architecte de la rénovation récente du collège Paul-Éluard, Fabienne Bulle, est régulièrement consultée pour ce projet.

L’idée est d’introduire dans l’environnement du collège Paul-Éluard la possibilité de voir se développer dans le long terme une démarche environnementale responsable sur la notion de jardin, de biodiversité, de préservation des ressources et de lutte contre le réchauffement climatique. Ce sont des sujets qui vont croître en importance et être encouragés de plus en plus dans les années à venir. Grâce à ce projet, les élèves, enseignants, les parents et l’ensemble des acteurs de l’établissement y auront été préparés.

Une perspective que peut se donner le projet consiste à installer un composteur électromécanique pour recycler et composter intégralement les déchets alimentaires de la cantine scolaire. L’idée serait, sur l’exemple du composteur électromécanique installé dans un collège voisin, https://tval.valdemarne.fr/un-composteur-electromecanique-a-cherioux-video-4899.html d’en installer un au collège Paul-Éluard de Châtillon dans les deux ans à venir. La production de dizaines de mètres cube de compost permettrait largement de répondre aux besoins en terreau du jardin du collège, tout en allégeant la facture d’enlèvement des ordures ménagères de plusieurs milliers d’euros par an, créant ainsi un processus de recyclage qui produise des économies de long terme en améliorant la qualité de vie et du cadre de vie.

8. Planning pédagogique

Phase préparatoire :
Après la création au 1er trimestre, du nouveau logo du collège conçu à partir du signe du 3è paradis de Michelangelo Pistoletto http://www.clg-eluard-chatillon.ac-versailles.fr/spip.php?article1504 , création d’une ligne de vêtements à faible empreinte carbonée et à faible utilisation d’eau, en tissus de fibres en viscose élaborés à partir de pulpe de bois https://www.youtube.com/watch?v=zmtJojUxNgE . Travaux d’élèves ici http://www.clg-eluard-chatillon.ac-versailles.fr/spip.php?article1522

1. Février-mars 2019 : Projection de « Demain » : film sur l’environnement https://www.demain-lefilm.com/
https://www.demain-lefilm.com/sites/default/files/assets/demain_dossier_pedagogique.pdf
2. Mars-avril 2019 : Travail d’après plans et photographies pour un dessin d’un jardin verger partagé et bio diversifié dans le collège, sur des surfaces actuellement sans affectation.
3. Mai 2019 : Propositions crées par les élèves transmises à l’administration et aux personnels de l’établissement, au Conseil Départemental, à la ville de Châtillon, ainsi qu’à la fondation Cittadellarte-Fondazione Pistoletto, toujours dans le cadre du Troisième paradis et à d’autres organismes ou associations.

4. Mai-juin 2019 : à la suite des productions artistiques des élèves, on peut lors du CA d’avril 2019, informer les membres du CA par un communiqué et à travers eux les parents, les collectivités, etc, du projet qui seront invités à apporter au collège, en octobre 2019, par les élèves des outils non utilisés ou vieux, des graines, des plantes vivaces aromatiques ou à fruits (sauge, menthe, ciboullette, lavande, fraisier vivace, etc.), des boutures d’arbustes à fruits (groseiller, cassissier, groseille à macro, caseiller, framboisier, vigne, kiwi, etc. ), marcottes, petits arbres (pêcher, poirier, pommier basse tige, etc.), de variétés diversifiées.

5. Octobre 2019 : les élèves pourront apporter, en complément du matériel neuf acheté avec l’aide du conseil Départemental, des outils non utilisés ou vieux, des graines, des plantes vivaces aromatiques ou à fruits (sauge, menthe, ciboullette, lavande, fraisier vivace, etc.), des boutures d’arbustes à fruits (groseiller, cassissier, groseille à macro, caseiller, framboisier, vigne, kiwi, etc. ), marcottes, petits arbres (pêcher, poirier, pommier basse tige, etc.), de variétés diversifiées.

Les feuilles mortes annuelles actuellement entassées, seront utilisées pour enrichir les sols de matière organique. Un accès à l’arrosage sera créé, et des collecteurs d’eau de pluie seront réalisés par des collaborations avec des établissements scolaires spécialisés dans ce domaine.

Cela donnera une plantation dans les espaces libre sur les parties en terre (en vert sur le plan), tandis que l’on produira les bacs et bancs au cours de l’année 2019-2020 avec le lycée du bois de Montrouge. Il sera nécessaire d’avoir des outils (arrosoirs, bêche, grelinette, plantoir, râteaux, binette, etc.). Une coopération avec la SEGPA du lycée Romain Roland de Bagneux permettra de réaliser des collecteurs d’eaux de pluie ou d’autres dispositifs complétant le jardin verger dessiné

9. ACHATS DE FOURNITURES et demande de subvention au Département

Que ce soit les plantes ou les outils, on veillera à ce que les productions soient si possibles françaises pour des raisons de relocalisation et de baisse de l’empreinte carbonée. Il est en effet contradictoire et inapproprié de prétendre « jardiner localement et écologiquement » tout en le faisant avec des outils ayant été produits à des dizaines de milliers de kilomètres et dans des conditions éthiques et environnementales non soumises à règlementations. Il existe de très bons fabricants français ou européens d’outils de jardin de grande qualité. Exemples : http://www.ferdeterre.com/2-gamme et http://www.lafabriculture.fr/LA-CAMPAGNOLE.html

Liste d’outils utiles dans l’immédiat :

Arrosoir
Arceaux et bâches pour couloir horticole
Bêche
Binette
Brouette
Cordeau
Fourche à bêcher
Gants
Grelinette
Griffe
Houe
Plantoir
Râteau
Sarcloir
Seaux
Sécateur
Scie égoine
Tuyaux d’arrosage

Plantes :

On pourra bien sûr se fournir ailleurs pour les plantes, lorsque cela se justifiera pour des questions esthétiques, agronomiques ou de collection, ou bien par des échanges avec d’autres établissements étrangers qui pratiquent déjà aussi l’agriculture urbaine.
L’avantage de la biodiversité réside dans une meilleure défense contre les maladies ou parasites, ce qui évite ou limite considérablement l’emploi de traitements même bio.
Il y a aussi intérêt pour effectuer des expérimentations de croisements génétiques par pollinisation naturelle, pratique qui a produit la plus grande partie des variétés actuelles.
Enfin, l’autre avantage est de pouvoir échelonner les récolte dans les saisons, ces fruitiers arrivant à maturité à des intervales variés de la saison, parfois sur plusieurs mois, sans parler des « remontants » pour les framboisiers ou fraisiers, qui fleurissent et fructifient à deux saisons distinctes dans l’année…

LISTE DES ESSENCES ET VARIÉTÉS

Liens vers informations :
http://www.pommiers.com
http://christophedelay.pagesperso-orange.fr/index-1.html
https://www.fermedesaintemarthe.com/CT-3038-petits-fruits.aspx
https://www.gerbeaud.com/tag/petits-fruits
https://www.mesarbustes.fr/fruitiers-petits-fruits/petits-fruits.html
https://boutique.petitsfruits.com/

Essences et liens vers variétés :

Arbres à fruits :

Abricotier Prunus armeniaca ; environ 100 variétés : http://www.pommiers.com/abricot/abricotier.htm
Amandier Prunus dulcis ; envviron 50 variétés : http://www.pommiers.com/amande/amandier.htm
Arbousier Arbutus unedo, environ 13 variétés : http://www.pommiers.com/arbouse/arbouse-et-arbousier.htm
Accacia Jaune Arbre à pois Caragnier de Sibérie Caragana arborescens https://www.permaculturedesign.fr/plante-permaculture-acacia-jaune-caraganier-siberie-pois-arbre-aux-pois-caragana-arborescens/
Cerisier acide Prunus cerasus, environ 240 vériétés : http://www.pommiers.com/cerise/cerisier.htm
Cerisier Bigarreau blanc http://www.pommiers.com/cerise/cerisier.htm
Cognassier Cydonia oblonga, environ 15 variétés : http://www.pommiers.com/coing/cognassier.htm
Châtaignier http://www.pommiers.com/chataignier/chataigne.htm
Figuier de Bordeau, environ 190 variétés : http://www.pommiers.com/figue/figuier.htm
Figuier Ficus Carica http://www.pommiers.com/figue/figuier.htm
Murier Blanc Morus Alba
Murier noir Morus nigra
Neflier du Japon ou Bibacier
Néflier Mespilus germanica http://www.pommiers.com/neflier/nefle.htm
Noyer Juglan Regia, environ 30 variétés : http://www.pommiers.com/noyer/noix.htm
Noisetier Corylus Avellana environ 20 variétés : http://nature.jardin.free.fr/arbuste/nmauric_corylus.html
Poirier, environ 660 variétés : http://www.pommiers.com/poirier/poire.htm
Pommier commun Malus communis, environ 960 variétés : http://www.pommiers.com/pomme/pommier.htm
Sureau noir Sambucus nigra

Arbustes et buissons :

Framboisier, envion 100 variétés : http://www.pommiers.com/framboise/framboisier.htm
Groseiller, environ 54 variétés : http://www.pommiers.com/groseille/groseiller.htm
Groseiller à maquereau, environ 46 variétés : http://www.pommiers.com/maquereaux/groseiller-a-maquereau.htm
Cassissier, environ 40 variétés : http://www.pommiers.com/cassis/cassissier.htm
Kiwi, environ 10 variétés : https://www.gerbeaud.com/jardin/fiches/meilleures-varietes-kiwis,1152.html
Myrtilles, environ 45 variétés : https://boutique.petitsfruits.com/
Ronce sans épine, environ 20 variétés : https://boutique.petitsfruits.com/
Vigne https://www.aujardin.info/fiches/vigne-varietes.php

Plantes vivaces à fruits, à feuille ou à tige (liste non exhaustive)

Asperges
Fenouil
Fraisier, des dizaines de variétés : http://www.pommiers.com/fraise/fraisier.htm
Menthe
Origan
Oseille
Pourpier
Rhubarbe
Romarin
Roquette vivace
Sariette
Sauge
Topinambour
Thym

Et des moins connus : Légumes racines : Crosne du Japon, Chervis, Glycine tubéreuse, Helianthi, Oca Du Pérou, Poire de terre, Châtaigne de terre, Igname de Chine, et en légumes feuilles : CHÉNOPODE BON-HENRI, CHOU VIVACE DE DAUBENTON, CHOU MARIN, MÂCHE PERPÉTUELLE, et légumes fruits : ARTICHAUT, ASPERGE, POIREAU PERPÉTUEL, OIGNON PATATE et

Aromates : Basilic persistant, Ciboulette, ail des ours Légumes anciens, Semences paysannes, Cultures sans irrigation, Réseaux citoyens. Et « Faire pousser des légumes sans eau, c’est possible »
 Reportage du JT 20h de France 2 – lundi 7 septembre 2015 https://decroissons.wordpress.com/alimentation/agriculture/guide-des-vivaces-comestibles/

Plantes à semer :

Voir catalogue en ligne de l’association Kokopelli, extrêmement riche en variétés anciennes, Semences Biologiques, libres de droits et reproductibles : https://kokopelli-semences.fr/fr/

10. Sélection de travaux

Les élèves ont eu à travailler à partir de cinq plans partiels tirés du plan masse que l’architecte Fabienne Bulle a bien voulu nous faire envoyer. L’important était de familiariser les élèves à l’emploi de l’échelle et de l’orientation (pour comprendre les implications des différences d’ensoleillement. Le deuxième dessin à fournir demandait un commencement de maniement de l’un des deux codes de perspective (cavalière ou conique). Le projet de chaque élève devait être à la fois créatif et pratique, par exemple penser à ménager des passages pour avoir l’espace de travailler, circuler ou acheminer des matériaux.

Dans cette première sélection de travaux, on voit différents parti-pris, parmi lesquels on choisira les plus riches de possibilités à la fois visuelles, ergonomique, agronomique. Les élèves se sont vus enseigner le concept de pragmatisme : « Doctrine qui donne la valeur pratique comme critère de la vérité (d’une idée). » ; « Qui accorde la première place à l’action, à la pratique. » ; « de Pragma », action en Grec. » (Petit Robert).

On découvre que ce qui est pratique peut être pour cela beau parce que viable, vivace, vivant, beau à voir vivre et beau à vivre. Le jardin est un dessin qui apprivoise le sauvage de même que la ville et le dessin de la cité sont caractérisés par une lutte préventive contre le sauvage et la violence, pour la qualité du vivre ensemble. La cité grecque est le lieu de naissance du dessin du lieu de vie partagé.

« Vers le VIIIème siècle, avec l’avènement de la Cité-État, de la polis, tout change. L’espace urbain ne gravite pas autour d’une citadelle royale qui le domine, il est centré autour de l’agora, qui, plus encore que le marché où s’échangent les produits, est par excellence le lieu où circule librement la parole entre partenaires égaux. Le miracle grec (qui n’en est pas un) : un groupe humain se propose de dépersonnaliser le pouvoir souverain, de la mettre dans une situation telle que personne ne puisse l’exercer seul, à sa guise. Et pour qu’il soit impossible de s’approprier le pouvoir, on le « dépose au centre ». Pourquoi ? Parce que, pour une communauté d’individus qui se considèrent tous, sur le plan politique, en tant que citoyens d’une même cité, comme « semblables » et « égaux », le centre incarne, à équidistance de chacun, un espace commun à tous, non appropriable, public, ouvert aux yeux de tous, socialement contrôlé, où l’avis de chacun, librement exprimé par la parole au cours d’un débat général, est mis à la disposition de tous. Déposer le kratos, le pouvoir de domination, dans le lieu pensé comme central, dont les membres de la cité sont à égale distance, ce n’est pas seulement le dépersonnaliser, mais le neutraliser, le désacraliser en quelque sorte pour en faire l’enjeu d’une discussion ouverte, d’une approche critique : une communauté entend régler elle-même, souverainement parce que sans souverain, par la discussion publique argumentée, toutes les questions d’intérêt général. Ce qui implique qu’à côté de ce « commun », de ce « public », il va y avoir des affaires privées. (…) »
Jean-Pierre Vernant, « La traversée des frontières » Points Essais 2004 p.159

Aujourd’hui, 2700 ans après les grecs, il nous faut penser que la ville et le jardin sont une seule et même chose, une continuité politique et civique, dans laquelle le dessin, l’art, la création ont un rôle central à jouer pour inventer des nouvelles manières de trouver belle la vie en compatibilité avec la continuation de celle-ci sur la Terre. C’est ce qu’expérimentent ces travaux d’élèves.

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