Le Mur des noms :
« Cet élément m’a particulièrement intéressé car sur ce mur ont été gravés le nom des 76000 juifs déportés, pour la plupart assassinés à Auschwitz-birkenau, en Pologne, entre 1942 et 1944. J’ai remarqué qu’il y a des enfants (11 000 enfants déportés), des femmes et des hommes que les nazis ont voulu détruire. Sur le mur des noms, il y a des prénoms, les noms et les années de naissance. Les personnes déportés sont inscrites par ordre alphabétique et par année de déportation. La plupart du temps les victimes sont déportés par famille. »
Amelle.
« Le plus impressionnant était le fait que des familles entières y figuraient. Malheureusement pour elles, la nazis ne faisaient aucune distinction : les déportés étaient des femmes, des enfants, des hommes ou des personnes âgées. Sur cette construction est indiquée la date de toutes ces déportations. Et on sait que les dates de morts de ces personnes sont souvent les mêmes que celles de leur arrivée au camps. »
François.
« Nous avons vu un cimetière particulier, le mur des noms. C’est cimetière pas comme les autres puisque les corps n’y sont pas enterrés, car ils n’ont pas été retrouvés. Les noms des défunts y sont inscrits sur des murs (tombes) et classés par années, puis par ordre alphabétique. Cependant certains noms sont effacés puis réécris dans une colonne appelée « noms modifiés » car ils étaient incorrects et le graveur, estimant que les modifications étaient difficiles, a préféré effacer les noms concernés puis les réécrire autre part. On trouve sur le mur des noms, des enfants parfois très jeunes : Liliane Fechtenbaum née le 09/01/1944 et déportée le 30/06/1944, et des femmes qui pouvaient être enceintes. »
Liliane.
« Sur ce mur, il y a le nom de 76 000 juifs dont 11 000 enfants. Ces juifs ont été déportés de France vers les camps de concentration ou d’extermination allemands, avec l’aide de la police française. La plupart de ces juifs ont été déportés cers Auschwitz. Seulement 2500 personnes ont survécu. »
Tommy.
« Sur ce mur, j’ai aperçu les noms de familles entières avec même des enfants et j’ai été particulièrement impressionnés par cela. En regardant bien ce mur, j’ai constaté qu’en 1942, les déportations étaient très importantes car la liste était très longue. »
Kamel.
Le Mémorial des Enfants :
« C’est un hommage rendu à tous les enfants déportés pendant la guerre. Environ 3000 photos ont été rassemblées. Les victimes sont toutes des enfants et souvent appartiennent à la même famille. Ils sont frères et sœurs ou cousins. Comme pour le mur des noms, les Enfants déportés sont classés par ordre alphabétique, pour montrer l’importance du crime contre les juifs. Il y figure également le nom des enfants, leurs prénoms, leur date de naissance et années de déportation. Pendant que je regardais ce mur, j’ai reconnu une personne, une femme politique : Simone Jacob, plus connue sous le nom de Simone Veil, qui a été déportée à l’âge de 16 ans, avec sa mère et sa sœur. Elle fait partie des rescapés du Mémorial des Enfants. »
Amelle.
« Etudier la Seconde Guerre mondiale à l’école est intéressant, mais de voir tous ces visages de personnes, les rend réels. Et de savoir ce qu’ils ont vécu, on se dit que c’est inimaginable. De voir des bébés, des petites filles, des petits garçons en photo, nous fait nous identifier à eux. On se dit qu’on aurait très bien pu être à leur place. Et le plus horrible, c’est qu’ils étaient si jeunes… de se dire qu’ils n’ont pas connu l’adolescence, le mariage, l’amour tout simplement… car certains n’étaient que des bébés. C’est trop dur de mourir si jeunes, dans des conditions inhumaines, tout ça parce qu’ils étaient juifs. A l’école, on nous donne des chiffres et parfois des photos de camps de concentration. Mais là, ce sont des photos de la vie de tous les jours, d’une vie qui commence et surtout de gens comme nous. De savoir le nombre de morts, c’est impressionnant. Mais de voir les photos alignées sur plusieurs murs, ça marque et ça reste gravé dans la tête. »
Eva.
« Les enfants qui avaient plus de 16 ans avaient plus de chances d’être sauvés car ils pouvaient travailler dans les camps. »
Ibrahima.
« Le Mémorial des Enfants est un mur éclairé et exposant les photos, les noms, les dates de naissance et de déportation de 3400 enfants juifs pendant la guerre. Cette pièce m’a particulièrement touchée car la lumière très claire qui traversait les visages de nourrissons et d’adolescents les rendait presque vivants. De plus, le guide nous a appris que durant cette période, 11 400 enfants juifs français ont été envoyés en camp d’extermination ou de concentration. »
Maryse.
« Cela m’a révolté de voir qu’ils déportaient ou tuaient même parfois sur place les bébé, à cause de leur jeune âge… »
Jimmy.
La crypte :
« Au niveau inférieur du Mémorial de la Shoah, a été installée une crypte pour se souvenir qu’en tout il y a eu 6 millions de juifs morts dont 1 million d’enfants. Le monument commémoratif est une étoile de David noire, avec six urnes qui contiennent des cendres de victimes. Ces cendres sont mélangées à de la terre, car selon la croyance juive, il ne faut pas que deux corps se touchent. Le chiffre six est souvent répété dans cette salle : les six urnes, les six lampes qui l’éclairent… La crypte est aussi éclairée par un puit de lumière au plafond. »
Maurane.
« La crypte est le tombeau symbolique des 6 millions de juifs morts sans sépulture. En son centre reposent les cendres de victimes recueillis dans les camps d’extermination ».
Sara.
« Le tombeau du Martyr juif inconnu est une grande étoile qui représente le judaïsme. Au milieu de cette étoile, il y a une flamme qui représente l’éternité et derrière cette étoile, il y a un grand mur avec une phrase écrite en hébreu. »
Marina.