Les élèves ont eu à s’interroger sur le conditionnement médiatique environnant, à partir d’une affiche d’un support média connu présente à proximité du collège. On y voit un homme hyper musclé et menaçant, le symbole du mâle impavide, violent et tout puissant, seul à exercer sa domination sur un mode de justicier redoutable, il s’agissait de l’affiche de la série "Reacher", hyper violente. On a analysé l’image publicitaire pour démonter les mécanismes visuels d’influence sur le spectateur pour lui en imposer et imposer une norme sociale et comportementale masculiniste.
Après cela on a regardé le film Billy Elliot, qui véhicule lui courageusement et avec sensibilité et énergie des remises en cause de ces schémas sexistes violents. On y découvre une vraie aventure de connaissance d’un jeune garçon, pacifique, épanouissante, à rebours des stéréotypes patriarcaux qui font souffrir les adolescents filles et garçons et plus tard les adultes femmes et hommes...

Cela fait, les élèves ont eu à peindre d’après le film, qui parle de la danse mais pas seulement bien sûr.
D’ailleurs Billy Elliot, dans le film, interrogé sur ce qu’il ressent lorsque il danse, déclare : "je me sens bien, je sens que je disparais, que je vole, que j’ai du feu dans le corps, de l’électricité...". Alors les élèves ont eu à peindre cela : danser c’est apparaître, certes, mais selon Billy Elliot, c’est aussi disparaître. Apparaître, disparaître, là est la question de l’art que les élèves ont eu à réaliser en peinture. Il faut noter une grande variété des propositions...